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𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐀𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐘𝐚𝐦𝐨𝐮𝐬𝐬𝐨𝐮𝐤𝐫𝐨

L’Académie de la Bonne Gouvernance et du Leadership Anti-Corruption (ABG-LAC) a été officiellement lancée à Yamoussoukro en présence du Vice-Président de la République, de hautes autorités, de partenaires techniques et financiers, ainsi que d’acteurs de la société civile. Portée par la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), cette initiative s’inscrit dans la vision du Président Alassane Ouattara de promouvoir une Côte d’Ivoire fondée sur l’intégrité et la transparence. Avec un bond de 5 points et 18 places dans l’Indice de Perception de la Corruption 2024, le pays enregistre des progrès, bien que les défis persistent. L’ABG-LAC formera et inspirera les acteurs publics, privés et citoyens engagés contre la corruption. L’objectif : faire de l’Académie un modèle de gouvernance éthique en Afrique et au-delà.

𝐃𝐢̂𝐧𝐞𝐫 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐯𝐞𝐧𝐮𝐞| 𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐀𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐀𝐁𝐆-𝐋𝐀𝐂)

Dans une ambiance conviviale et solennelle, un dîner d’honneur a été offert aux participants, à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, dans le cadre du lancement de l’ABG-LAC.

La cérémonie s’est déroulée en la présence distinguée de la Présidente du Sénat, Madame Kandia Camara.

Merci à tous les partenaires, invités et officiels pour leur engagement à faire de la lutte contre la corruption un combat commun.

𝐉𝐨𝐮𝐫 𝟐 | 𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐁𝐆-𝐋𝐀𝐂 𝐌𝐚𝐭𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐫𝐲𝐭𝐡𝐦𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐢𝐝𝐞 𝐄𝐯𝐞𝐧𝐭: « 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐭𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐭𝐞́ »

C’est dans une atmosphère d’échanges riches et d’engagements forts que s’est ouverte cette deuxième journée du lancement de l’Académie de la Bonne Gouvernance et du Leadership Anti-Corruption (ABG-LAC), avec en ouverture les « Matinales de la Conformité ». Quatre personnalités de premier plan ont partagé leur expertise :

  • ZORO Bi Ballo Épiphane, Président de la HABG
  • Julien DESCHAMPS, Directeur de la French Compliance Society (FCS)
  • Isabelle JEGOUZO, Directrice de l’Agence Française Anticorruption (AFA)
  • Mariame Krauer-Diaby, Chief Ethics Officer dans une Banque internationale de développement

Une matinée suivie de trois panels thématiques riches en réflexions, réunissant experts, institutions partenaires et acteurs engagés pour faire progresser la gouvernance éthique sur le continent.

Clôture en force avec la 𝐃𝐞́𝐜𝐥𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐘𝐚𝐦𝐨𝐮𝐬𝐬𝐨𝐮𝐤𝐫𝐨,lue par M.ABA Kimelabalou, président de l’institution de lutte contre la corruption du Togo et Secretaire Général du RINLCAO, en présence de Dr. Slagjana TASEVA, Secrétaire Exécutive de l’Académie Internationale Anti-corruption (IACA),par laquelle la Côte d’Ivoire réaffirme son engagement résolu pour une gouvernance vertueuse, portée par l’action collective.

Merci à tous les intervenants, participants, partenaires et institutions qui donnent vie à cette dynamique nationale et africaine de transformation.

La déclaration de Yamoussoukro

Adoptée à l’issue de la cérémonie de lancement de l’Académie de Bonne Gouvernance et du Leadership Anticorruption à vocation sous-régionale et de la Conférence internationale sur l’éducation comme levier de prévention efficace de la corruption.

Yamoussoukro, le 25 avril2025

Nous, participants à la Conférence internationale de Yamoussoukro, Représentants d’institutions nationales, régionales et internationales, d’organisations de la société civile, du secteur privé, du monde académique, des partenaires techniques et financiers, et de la jeunesse africaine engagée pour la bonne gouvernance,

Réunis à l’occasion du lancement de l’Académie de Bonne Gouvernance et de Leadership Anticorruption à vocation sous-régionale, en République de Côte d’Ivoire,

Inspirés par la Déclaration de Marrakech (2011) sur la prévention de la corruption, qui reconnaît l’importance centrale de l’éducation, de la sensibilisation et de la mobilisation des citoyens, en particulier des jeunes, comme piliers essentiels de la lutte contre la corruption,

Réaffirmant les engagements contenus dans la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, le protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption, et d’autres instruments juridiques régionaux et internationaux, notamment ceux qui consacrent l’éducation, la formation, la participation citoyenne et le renforcement des capacités comme leviers incontournables de la prévention,

Convaincus que la corruption ne pourra être éradiquée durablement que par une transformation profonde des mentalités, fondée sur des valeurs d’intégrité, d’éthique et de responsabilité, dès le plus jeune âge,

Déclarons ce qui suit :

  1. Institutionnalisation de la Conférence de Yamoussoukro :

La présente Conférence internationale est désormais instituée comme un rendez-vous annuel de haut niveau, dédié à la réflexion, au dialogue, au partage d’expériences et à la diffusion des bonnes pratiques en matière d’éducation et de formation à l’intégrité dans la lutte contre la corruption.

  1. Reconnaissance de l’éducation comme “arme fatale” contre la corruption :

Nous affirmons que l’éducation à l’intégrité, à l’éthique et à la bonne gouvernance est

le moyen le plus puissant, durable et transformateur pour prévenir la corruption. Elle doit être promue à tous les niveaux – de l’école primaire aux institutions supérieures – ainsi que dans la formation continue des agents publics et des leaders.

  1. Appui à l’Académie de Bonne Gouvernance et du Leadership Anticorruption :

Nous soutenons pleinement cette Académie en tant qu’institution d’excellence sous-régionale, dédiée à la formation de leaders intègres, à la recherche appliquée, à la certification des compétences en éthique publique, et à la diffusion d’une culture de la redevabilité.

  1. Synergie des acteurs :

Nous appelons à une mobilisation concertée des États, des organisations régionales, des établissements éducatifs, de la société civile, des médias et du secteur privé pour soutenir l’intégration systématique de l’éducation à la bonne gouvernance dans les politiques publiques et les programmes scolaires.

  1. Partage et innovation pédagogique :

Ce cadre sera également un espace pour l’innovation en matière de pédagogie de l’intégrité, la co-construction de programmes, l’expérimentation de méthodes participatives, l’élaboration d’outils numériques éducatifs, et la valorisation des projets portés par les jeunes.

  1. Suivi et ancrage politique :

Nous proposons que chaque édition de la Conférence donne lieu à des recommandations opérationnelles, dont le suivi sera assuré par un comité scientifique et stratégique régional, en lien avec les autorités compétentes.

En proclamant cette Déclaration de Yamoussoukro, nous affirmons solennellement notre engagement collectif à faire de l’éducation l’arme fatale contre la corruption en Afrique et dans le monde, et à porter cette vision dans toutes les enceintes nationales, régionales et internationales.

Fait à Yamoussoukro,
Les participants à la Conférence